PAS DE PLACE POUR L’ALÉATOIRE
La poésie hébraïque marie-t-elle ici l'humain au cosmos.
Une calculabilité (Qbits) sans tenir compte de la miséricorde.
le phénomène de superposition
Cantique comme un rêve.
Dans l'introduction au Cantique (Bible de Chouraqui), il est décrit deux plans de significations : celui de l'humain et celui de la création. « La poésie hébraïque marie-t-elle ici l'humain au cosmos ; elle voit le réel sous la forme d'un homme, et dans cet homme la totalité de l'univers ». Ceci n'est pas étranger à l'Éros, ce qui peut surprendre dans un livre biblique.
Thèse de Church et calcul quantique
Les différents modèles de calcul, purement mathématiques, élaborés pour modéliser la calculabilité sont a priori indépendants de la physique, et des processus physiques. Aussi, il n'est pas évident a priori que la version « physique » de la thèse de Church soit vérifiée avec des modèles abstraits. De plus, le modèle le plus proche d'un mécanisme physique (les machines de Turing) contient des hypothèses implicites qui sont inspirées par la physique classique (comme un bit ne peut être que '0' ou bien '1').
En 1982, le physicien Richard Feynman s'est posé la question de savoir si les modèles de calcul pouvaient calculer l'évolution de processus quantiques. Il est parvenu à démontrer que cela était possible, mais de manière inefficace, inapplicable en pratique. Or, la nature est visiblement capable de « calculer » cette évolution de manière efficace. La question se pose donc inévitablement de savoir si les processus quantiques sont en relation avec une autre forme de calculabilité et s'ils remettent en cause la forme physique de la thèse de Church.
Pour explorer cette question, il est nécessaire d'élaborer un modèle de calcul prenant en compte les particularités de la mécanique quantique, et capable de calculer les processus quantiques efficacement. Muni de ce modèle mathématique, on peut alors étudier ses relations avec les modèles classiques de calcul, sur le plan de la calculabilité (ce que les modèles sont capables de calculer ou non), l'universalité (si une machine peut simuler toutes les autres efficacement), et de la complexité (dans quels ordres de temps et de mémoire les problèmes peuvent-ils être calculés).
Bits vs qubits
Les opérations ne sont plus appliquées à des bits, mais à des qubits. L'espace des états possibles n'est pas le même que dans le monde classique. Les deux qubits possibles sont |0} et |1}. Une différence majeure d'avec les bits, c'est qu'un qubit peut être dans les deux états en même temps : c'est le phénomène de superposition. En général, un qubit est
α|0} + β|1}
où . |α|² + |β|² = 1. Donc, à la mesure, on trouve |0} avec probabilité de |α|² et |1}, avec une probabilité de |β|². Surviennent ainsi les questions de mesure quantique, de distinction des états quantiques et de mesure projective.
Il y a plusieurs façons physiques de représenter un qubit. Parmi celles-ci :
- spin d'électron
- niveaux d'énergie dans un atome
- polarisation d'un photon
Propriétés conjointes
Si on désire utiliser le parallélisme quantique pour calculer plus rapidement certaines propriétés conjointes entre m valeurs binaires, alors il a été démontré en 1991 par Richard Jozsa que seules 2²^m – 2^(m+1) propriétés parmi les 2²^m propriétés conjointes possibles étaient calculables de cette manière, alors qu'elles les sont toutes avec une machine de Turing.
CONSCIENCE
Selon le FERMATON (la plus petite unité de la conscience humaine) et la LOI D’ÉQUILIBRE D’EINSTEIN, parmi les propriétés conjointes et probables; sont calculables (pas d’aléatoire) celles qui ne tiennent pas compte de la MISÉRICORDE selon l’équation suivante :
2²^m – 2^(m+1)
Dr. Clovis Simard, phD